Osedea crée un programme équitable et inclusif pour les parents
Les employés méritent plus qu’une assurance dentaire rudimentaire et quelques cours de yoga pour exceller personnellement et professionnellement. C’est pourquoi, soucieux de prendre soin des membres de notre équipe, nous nous faisons un devoir de les aider à réaliser leurs rêves. Et ce ne sont pas là des paroles en l’air : nous investissons dans des avantages sociaux inclusifs et équitables qui ont des retombées concrètes dans leur vie.
Un exemple? Nous les soutenons lorsqu’ils veulent fonder une famille, quel que soit le chemin emprunté.
Voici quelques raisons pour lesquelles ce projet nous tient à cœur :
- Le Québec – berceau de notre agence – est en avance sur la plupart des provinces canadiennes en matière de prestations parentales grâce au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). Mais il reste que le RQAP ne couvre pas 100 % du salaire du parent pendant son absence du travail.
- Le programme de procréation médicalement assistée lancé en 2021 au Québec comporte des zones grises, et dans bien des cas, il n’est pas adapté à la réalité des personnes. Ce programme manque d’inclusivité, notamment pour les mères porteuses et les couples homosexuels.
- Pour des raisons financières, il arrive souvent qu’un nouveau parent hésite à prendre un long congé parental; il perd alors de précieux moments avec son enfant dès ses premiers jours.
Un programme plus équitable pour les parents
Pour donner à nos employés la chance de fonder une famille sans avoir à faire de sacrifices, quelle que soit leur identité de genre ou leur orientation sexuelle, nous avons créé un tout nouveau programme d’avantages sociaux nommé Un plus pour la famille.
Ce nouveau programme est conçu pour soutenir les membres d’Osedea dans leur cheminement parental, toujours sous le signe de l’inclusion (sans égard au sexe ou au diagnostic). Il vient combler les lacunes des programmes gouvernementaux, favoriser l’égalité et offrir du choix, de la flexibilité et du soutien sur le chemin de la parentalité, qui diffère d’une personne à l’autre.
« Décider de fonder une famille, c’est un gros projet, et un projet emballant, affirme Martin Coulombe, fondateur d’Osedea. Nous croyons que toute personne peut prendre soin d’un enfant, quelle que soit son identité de genre ou son orientation sexuelle. C’est pourquoi nous offrons à tous les membres de notre entreprise une aide égale pour fonder une famille, en prendre soin et tisser de précieux liens avec bébé. »
Un plus pour la famille est l’un des premiers programmes au Québec à financer les traitements de fertilité, l’adoption et les congés parentaux pour aider les employés à fonder une famille à leur façon. Il comprend divers avantages qui offrent soutien et flexibilité tout au long du cheminement parental.
Voici les détails de notre nouveau programme :
- 80 % des coûts des traitements de fertilité, jusqu’à concurrence de 20 000 $ CA, y compris :
- Cycles supplémentaires de traitement de stimulation ovarienne.
- Cycles supplémentaires de traitement de fécondation in vitro (FIV)
- Cycles supplémentaires de traitement d’insémination intra-utérine
- Cycles de préservation de la fertilité pour les personnes de tous genres, dont cinq ans d’entreposage
- Frais liés au recours à une mère porteuse
- 80 % des frais d’adoption locale ou internationale, y compris les honoraires d’avocat, jusqu’à concurrence de 20 000 $ CA
- En plus des prestations gouvernementales : 12 semaines de congé payé par l’employeur à 100 % du salaire pour tout membre de l’équipe parentale, y compris les parents biologiques, les parents adoptifs, les conjoints de fait et les tuteurs légaux
Notre objectif est de placer l’employé ou l’employée au cœur du processus décisionnel, de lancer la discussion sur les programmes de prestations parentales qui incluent la communauté LGBTQIA+ et d’inciter d’autres entreprises à emboîter le pas, pour ainsi créer une société plus équitable pour les parents.
Did this article start to give you some ideas? We’d love to work with you! Get in touch and let’s discover what we can do together.
Further Reading
Astuces pour promouvoir et favoriser la santé mentale au travail
Comme employeur, nous voulons offrir l’un des meilleurs environnements de travail qui soient. C’est pourquoi nous devons être à l’écoute des besoins de notre équipe afin d’assurer son épanouissement. Pour y parvenir, nous avons mis en place plusieurs initiatives pour promouvoir le bien-être et l’harmonie travail-vie privée. Vous les trouverez dans la section culture d'entreprise de notre blogue.
Toutefois, aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet qui est une priorité pour Osedea : la santé mentale. Personnellement, c’est un sujet qui me passionne, puisqu’il a de grandes répercussions sur notre société. De plus, j’ai moi-même souffert de problèmes de santé mentale dans ma vie. J’ai constaté combien il est important de déstigmatiser le sujet et de promouvoir le bien-être en milieu de travail. C’est d’autant plus vrai dans un monde comme le nôtre, celui de la technologie, qui avance à un rythme effréné et où les équipes évoluent dans un contexte de performance. Bref, il est primordial de faire de la santé mentale une priorité dans toute l’organisation!
D’ailleurs, nous avons placé le mois de mars sous le signe de la santé mentale, une initiative annuelle de notre club social. Cela m’a fait repenser à l’importance du sujet. Je voulais donc vous vous faire part de nos réflexions et des astuces que nous utilisons. Elles pourraient vous inspirer dans votre propre entreprise.
La santé mentale, une priorité!
On dit partout que la santé mentale est importante. Il suffit d’aller sur LinkedIn, de consulter la HBR ou tout autre site de contenu destiné aux décideurs et aux gestionnaires en RH pour le constater. Cette reconnaissance est essentielle. Mais, après, comment passer des paroles à l’acte? En tant que leaders d’entreprises – sachant que c’est au travail que les humains passent la majeure partie de leur journée! –, comment pouvons-nous contribuer à ce cheminement vers une meilleure santé mentale?
Chez Osedea, nous ressentons cette responsabilité, et c’est pourquoi nous continuons à mettre en place des initiatives pour la santé mentale et à développer des outils pour le bien de notre équipe.
D’abord, il faut ancrer la santé mentale dans la vision, les valeurs et la culture d’entreprise
Pour faire de la santé mentale une priorité, elle doit s’inscrire dans la philosophie de votre entreprise. Si ce n’est pas le cas, demandez-vous ce qu’il vous faudrait y changer. C’est important que la santé mentale fasse partie intégrante de votre culture, ou alors vos initiatives pourraient tomber à plat.
Un des objectifs de notre entreprise est de fournir le meilleur environnement de travail possible. On ne peut viser cet idéal en mettant la santé mentale de côté. C’est l’idée qui sous-tend nos deux valeurs : « L’important, c’est d’évoluer ensemble » et « En quelques mots : ça nous tient à cœur ». Cette habitude de mettre l’humain avant tout se reflète dans notre culture. On le voit dans l’entraide dont font preuve entre eux nos employés et dans la manière dont l’entreprise les soutient en leur offrant des avantages et en faisant preuve de flexibilité pour que tous puissent prendre soin de leur santé mentale.
D’accord, j’ai compris! Mais concrètement, on fait quoi?
Engagez des experts et faites de la sensibilisation
Ne vous inquiétez pas : vous n’avez pas à tout faire vous-même! Des experts sauront stimuler votre équipe, l’éduquer et la sensibiliser. Voici certaines décisions que nous avons prises :
- Depuis quelques années, nous avons un partenariat avec JF Ménard, un spécialiste en préparation mentale pour les athlètes olympiques. Il organise des ateliers pour notre équipe afin que tout le monde se sente apte à affronter les difficultés du monde d’aujourd’hui.
- Des psychologues sont venus nous parler de leur expérience avec l’épuisement professionnel, la dépression et l’anxiété. Ces séances personnalisées ne servaient pas seulement à éduquer notre équipe, mais aussi à guider les personnes qui en auraient besoin, pour qu’elles connaissent les étapes concrètes à franchir au besoin.
- Grâce à notre fournisseur d’assurance et de télésanté Maple Health , nos employés peuvent consulter des professionnels s’ils ont eux-mêmes besoin d’aide ou si un membre de leur famille a un.
En matière d’avantages et de flexibilité, n’oubliez pas la santé mentale
Nous tentons toujours de bonifier les avantages que nous offrons à nos employés, et nous nous demandons immanquablement si nos améliorations serviront d’outils de promotion de la santé mentale. Nous expérimentons, puis nous demandons les impressions de notre équipe. La sensibilisation, c’est important, mais nous voulons surtout offrir à nos employés le temps et les ressources nécessaires pour prendre soin d’eux-mêmes.
- Nous proposons de longs congés payés : c’est le programme Rêves devenus réalité
- Côté flexibilité, nous offrons aux employés de travailler de n’importe où. C’est bien pratique pour ceux qui souffrent de dépression saisonnière!
- Côté horaire et charge de travail, plusieurs options sont offertes.
- Nous avons également essayé la semaine de quatre jours
- Nos séances de cockpit sécurisé ensures we provide our team the space and environment to have moments of highly focused work, so that they can finish their priorities without bringing work in the after-hours.
Intégrez le bien-être à votre culture d’entreprise et à vos activités d’équipe
Notre club social organise différentes activités pour favoriser la cohésion. Il est également important de tenir compte de la santé mentale dans cette sphère! Voici ce que nous avons déjà essayé :
- Cours de mise en forme et de yoga. Parmi nos activités récurrentes, nous offrons des cours virtuels de mise en forme et de bien-être à nos employés, accessibles en tout temps, sur la plateforme Bright.
- Méditation en groupe, pleine conscience et exercices de respiration. Nous avons essayé la méditation pour que nos employés découvrent des techniques favorisant le bien-être.
- Nous intégrons de l’information sur le sujet à notre infolettre quotidienne et nous donnons des formations durant nos Lunch and Learn. Tout comme nous formons notre équipe sur différents sujets pour augmenter son efficacité, nous tirons également parti de nos canaux de communications pour souligner l’importance de la santé mentale.
Vous voulez en savoir plus?
Pour terminer cet article de blogue, je voulais mentionner certaines de mes ressources préférées sur la santé mentale :
- Le balado The Anxious Achiever - Animé par Morra Aarons-Mele, ce balado aide à repenser la santé mentale et le travail. J’aime écouter les conversations des dirigeants d’entreprises et découvrir tout l’éventail des sujets traités
- Le balado The Happiness Lab - Animé par Laurie Santos, professeur à l’Université Yale. Un très bon balado axé sur la psychologie, qui analyse les facteurs qui influencent notre bonheur.
- La section santé de la HBR - Il s’y trouve plusieurs articles sur des sujets précis concernant la santé mentale.
Si vous voulez en apprendre plus sur le sujet, vous trouverez dans notre blogue de plus amples informations sur nos stratégies en matière de santé physique et mentale au travail.
Merci d’avoir pris le temps de lire mon billet! J’aimerais beaucoup savoir ce que vous faites pour promouvoir la santé mentale dans votre entreprise. Écrivez-nous !
Photo: Milad B. Fakirian.
Osedea à l'assaut de Lisbonne : des vacances portugaises qui rapportent gros
En mai dernier, nous avons fermé le bureau pour partir cinq jours à Lisbonne. C’est l’entreprise qui a géré toute l’organisation et tous les frais pour que l’équipe puisse simplement se détendre et profiter du voyage.
Pour certains, c’était une dépense ridicule (20 personnes qui mènent la belle vie dans une ville européenne, c’est pas donné), mais ça en a largement valu le coup. Vivre une telle expérience entre collègues permet de renforcer les liens et de donner le meilleur de soi-même quand on revient au bureau. C’est d’autant plus important quand on travaille de manière aussi collaborative que chez Osedea.
Pour citer l’un de nos employés :
« C’était super d’apprendre à connaître les gens dans un autre contexte. On n’était plus des collègues; on était des amis. En gravissant ensemble les pentes de Lisbonne, on s’est rapprochés les uns des autres. » — Brian, développeur
Qu’est-ce qui nous a pris?
Nous ne sommes pas des novices en matière de voyage d’entreprise. Il y a quelques années, nous avons fait un voyage tout inclus en Jamaïque. On cherchait un super avantage à offrir aux membres de notre compagnie de développement web pour encourager tout le monde à voyager (parce qu’on est convaincus que pour rester motivé au travail, il faut prendre des vacances et découvrir le monde). Et il se trouve que cet investissement a amélioré l’esprit d’équipe comme jamais! Les employés se sont vraiment rapprochés durant leur séjour, et notre petit doigt nous dit que si le taux de roulement est si faible aujourd’hui, ce n’est pas pour rien.
Quoi qu’il en soit, comme nous avons accueilli beaucoup de nouveaux employés depuis ce voyage en Jamaïque, nous avons décidé de renouveler l’expérience en 2018, mais cette fois en Europe!
Les avantages
Ce voyage au Portugal a été bien plus qu’une incroyable aventure. Toutes les entreprises devraient faire pareil, et voici pourquoi.
Des stéroïdes pour l’esprit d’équipe
Le premier avantage d’un voyage comme celui-là, c’est la camaraderie qu’il alimente. On passe tellement de temps au bureau, dans la vie, qu’il faut bien s’entendre avec ses collègues. D’après une étude citée par Fast Company, « quand on s’ouvre à ses collègues et qu’on parle de choses qui n’ont rien à voir avec le travail, on peut développer une intimité qui améliore la collaboration, la productivité et la responsabilité ». C’est surtout pour cette raison que nous avons décidé d’investir dans le projet : donner l’occasion à nos employés de se lier d’amitié et d’enrichir ainsi leur vie personnelle et professionnelle, tout en leur permettant de développer un sentiment d’appartenance à leur équipe de travail. Cet objectif est conforme à notre volonté de faire d’Osedea un lieu de travail de feu, peu importe qui on est et d’où on vient.
Voici quelques commentaires des membres de l’équipe de développement logiciel au sujet du temps passé avec leurs collègues à Lisbonne :
« C’était l’occasion parfaite d’interagir et de découvrir de nouvelles facettes de la personnalité des gens. »
« J’en connais beaucoup plus sur chaque personne. Il y a certains collègues que je vois différemment maintenant! »
« Je pense que ce voyage a été une excellente occasion d’apprendre à se connaître. On a tous le réflexe de se tenir avec les gens qu’on connaît déjà, mais là, on a pu se rapprocher d’autres personnes. »
« Ça m’a permis de passer du temps avec des collègues que je connaissais moins, et tout ça en ayant du fun. »
« Je trouve que grâce au voyage, on a pu se rapprocher des gens qu’on n’avait pas l’occasion de côtoyer au travail. »
L’importance du voyage
Le deuxième avantage, c’est l’effet du voyage sur la vie de qui l’entreprend. Je voyage beaucoup, alors je sais à quel point changer d’air peut être bénéfique, tout comme découvrir des choses auxquelles on n’a pas accès en restant chez soi. Rien de ce qu’on peut faire à la maison ne se compare au charme d’un voyage réussi. C’est aussi pour ça que l’expérience en vaut la peine en entreprise : on donne à nos employés la chance d’explorer, d’essayer de nouvelles choses et de revenir à la maison de l’énergie plein le corps et des souvenirs plein la tête. Et tout ça sans avoir à planifier ni à débourser quoi que ce soit!
Au menu : du plaisir!
Le troisième avantage de ce genre de voyages, c’est le FUN! On peut décompresser, s’évader du train-train et partager des fous rires. Deux ans plus tard, on parle encore de notre voyage en Jamaïque, et maintenant qu’on est revenus du Portugal, on commence à faire pareil!
Le voyage
Organiser un tel voyage pour un groupe de 20 personnes, ce n’est pas une mince affaire. Réservation du vol, hébergement (nous avons loué des appartements dans le quartier historique de l’Ascensor da Bica), organisation des activités, repas : tout ça demande beaucoup de temps et de ressources.
Nous avons hésité entre quelques destinations, mais nous avons fini par choisir Lisbonne parce qu’elle est relativement proche de Montréal (il y a des vols directs, qui ne durent que six heures) et qu’il y règne une ambiance décontractée. On aimait aussi le fait que la ville ne soit ni trop grande ni trop petite, et qu’elle possède beaucoup d’attractions intéressantes et facilement accessibles en transport en commun.
Comme nous étions un gros groupe, il fallait tout réserver à l’avance, y compris les restaurants et les sorties. Nous avons tout pris en charge pour les employés; il ne leur restait plus qu’à faire leurs bagages et à se lancer dans l’aventure!
Jour 1
Comme nous avons pris le vol de nuit, c’était quartier libre en arrivant : explorer les lieux ou se reposer, selon la préférence et le niveau d’énergie de chacun. Certains sont partis découvrir la ville à pied ou goûter les saveurs locales, tandis que d’autres faisaient la sieste. C’est le soir que nous avons fait notre première vraie activité : un souper tous ensemble au Café Buenos Aires, un bistro argentin authentique.
Jour 2
Journée de l’atelier. Notre bureau pour la journée était un autobus à deux étages transformé en espace de réunion. Il était stationné près du pont du 25-Avril dans le Village Underground Lisboa. L’équipe a adoré l’originalité du lieu! C’était parfait pour s’attaquer à des formations et des exercices portant sur différents projets internes. La journée s’est terminée par un souper au Noobai, un restaurant qui offre une vue panoramique sur la ville.
Jour 3
Journée exploration de la ville. Nous avons commencé par une visite guidée de Lisbonne, avec un guide incroyable qui nous a parlé de l’histoire de la ville et nous a fait goûter à la ginjinha, un alcool portugais.
Ensuite, nous avons pu voir la ville depuis l’eau en participant à une compétition de régate, répartis sur trois bateaux différents. Notre journée a pris fin après un autre souper tous ensemble, cette fois au musée de la bière.
Jour 4
Journée fourre-tout : c’était l’occasion pour nos aventuriers de choisir l’activité qui les intéressait le plus. La majorité s’est rendue à Sintra, une magnifique ville truffée de splendides châteaux et palais en périphérie de Lisbonne. Nous nous sommes séparés en groupe de trois ou quatre pour circuler plus facilement. Pendant ce temps, d’autres membres de l’équipe ont choisi de repousser leurs limites physiques en suivant un cours de surf. Dans les deux groupes, tout le monde n’a eu que des bons mots pour l’activité choisie et a trouvé que le fait d’être en petits groupes avait permis aux gens de mieux se connaître. Notre dernier souper a eu lieu au Chafariz do Vinho, un bar à vin, où on nous a servi toutes sortes de délicieux plats portugais avec de savoureux accords mets-vin.
Jour 5
L’heure était venue de refaire nos bagages et de retourner à Montréal, un peu fatigués physiquement, mais la tête pleine de souvenirs joyeux et d’anecdotes mémorables.
Le bilan
On ne saurait dire à quel point un voyage comme celui-ci est profitable pour une entreprise, quelle que soit sa taille. C’est le meilleur moyen de stimuler l’esprit d’équipe et d’améliorer la satisfaction des employés comme jamais auparavant. Et ça, ça n’a pas de prix.
Mais vous n’avez pas à me croire sur parole. Lisez plutôt ce qu’un des membres de l’équipe a pensé de son voyage à Lisbonne :
« Ça a été une expérience incroyable. Je salue l’immense générosité de l’entreprise, et je tiens personnellement à remercier ceux qui ont tout organisé et grâce à qui tout s’est passé comme sur des roulettes! Ça ne fait aucun doute : ce genre d’à-côtés me pousse à me démener pour Osedea! » — Robin, développeur
. . .
Vous avez envie de faire pareil avec votre équipe? N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions ou si vous voulez savoir comment nous avons organisé un aussi gros voyage.
Comment on mène la barque chez Osedea (sans aucun patron)
Osedea a une structure organisationnelle tout à fait unique. Elle s’inspire de l’humanocratie, une approche inventée par Gary Hamel, chercheur à l’Université Harvard, dont l’argumentaire fondé sur les données incite à contourner la bureaucratie, à faire tomber les relations hiérarchiques et à changer l’ADN de l’entreprise pour que tous les membres de l’équipe aient des chances égales de réussir, de grandir et de contribuer.
Pour bien des travailleurs, c’est un concept tout nouveau, alors nous avons pensé vous faire part de nos réflexions et répondre à vos questions sur la réalité des entreprises qui, comme la nôtre, se sont dotées d’une telle structure.
Tout d’abord, qu’est-ce que la bureaucratie?
Nées au 18e siècle, les bureaucraties devaient servir à contrecarrer le népotisme (la pratique qui consiste à nommer des amis ou de la famille à des postes de pouvoir par voie de favoritisme). La bureaucratie devait également encadrer le travail au moyen de règles, de pratiques et de principes qui amèneraient un maximum de gens à se conformer. Plus tard au 20e siècle, le sociologue Max Weber a déclaré que plus la bureaucratie était déshumanisée, plus elle s’approchait de la perfection.
Vous avez probablement déjà travaillé dans une bureaucratie, puisque la vaste majorité des entreprises fonctionnent sur ce modèle :
- La hiérarchie est formelle (approche verticale à niveaux multiples).
- Le pouvoir est relié au poste (certains en ont plus que d’autres, selon leurs fonctions).
- Les supérieurs attribuent les tâches et évaluent le travail.
- Tout le monde compétitionne pour les promotions; la rémunération dépend de l’échelon.
Toutefois, les recherches de Gary Hamel ont révélé des faits troublants sur les bureaucraties :
- 79 % des personnes sondées estimaient que la bureaucratie ralentissait considérablement la prise de décision.
- 68 % disaient que, dans leur entreprise, les nouvelles idées suscitaient le scepticisme ou même l’opposition.
- 76 % trouvaient que les comportements politiques avaient une grosse influence sur l’avancement, au détriment de la compétence ou du potentiel.
Peut-être qu’un environnement hiérarchique traditionnel vous a déjà causé de la frustration? Voici pourquoi les entreprises s’y accrochent malgré tout :
- C’est un moyen bien connu d’inciter les humains à l’action.
- Il est difficile d’imaginer une autre façon de faire.
- C’est efficace jusqu’à un certain point : le travail se fait; il est facile de tout contrôler et coordonner; c’est cohérent.
- Puisque les bureaucraties existent depuis le 18e siècle, des millions de carrières se sont construites autour d’un désir de gravir les échelons et d’atteindre des postes de pouvoir. Or, les humains sont réfractaires au changement.
L’abandon de la bureaucratie habituelle demande du courage, de la créativité et une envie d’avoir une entreprise humaine. En tant que société, nous pouvons y travailler.
De la bureaucratie à l’humanocratie
Osedea est structurée autour des personnes, par opposition à la hiérarchie. Selon nous, les bureaucraties peuvent être déshumanisantes. Elles encouragent les mauvais comportements, les jeux de pouvoir et la politique. Les personnes qui y avancent ne sont pas nécessairement récompensées pour des comportements qui aident l’entreprise. La haute direction a plus tendance à avantager les personnes qui mettent leurs propres intérêts en priorité, qui excellent dans la « gestion ascendante » et qui savent lire les humeurs ou les besoins de leur gestionnaire (plutôt que ceux de l’entreprise) pour mieux y répondre.
Chez Osedea, nous avons opté pour « une structure sans gestionnaires ». C’est un peu différent d’une « structure horizontale », terme fort utilisé – souvent à tort – pour décrire une structure faite de seulement quelques échelons et d’une courte ligne d’autorité. Cette dernière survit difficilement à la croissance et se présente comme un rêve, mais se transforme en un cauchemar logistique et finit en chaos. Si vous voulez en apprendre plus sur les enjeux et avantages d'une structure horizontale, jetez un coup d'oeil à cet article de blogue.
Pourquoi une structure sans gestionnaires?
- Ce type de structure concorde avec notre vision de créer un monde de possibilités pour notre équipe tout en lui rendant la vie belle.
- Elle stimule énormément la créativité, l’apprentissage et l’autonomie.
- C’est une manière de cultiver l’ambition « horizontale » et non l’ambition « verticale », qui correspond au cheminement professionnel habituel, dans le cadre duquel une recrue gravirait les échelons au bout de plusieurs années de service : associé, gestionnaire, vice-président… L’ambition « horizontale » est une structure où les employés qui aiment leur travail sont encouragés à approfondir la chose, à étendre leurs connaissances et à s’améliorer. Cette horizontalité n’annule pas l’évolution. Toutefois, au lieu de récompenser les plus performants par des responsabilités de gestion, qui éloignent souvent les gens de ce qu’ils font réellement de mieux, nous leur offrons des responsabilités proches de leurs fonctions. Nous complétons le tout par des valeurs, des bénéfices et de l’autonomie.
- Tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice chez Osedea, peu importe l’expérience.
- Les résultats sont rapides.
- Les effets négatifs de la bureaucratie disparaissent.
Bien sûr, nous ne disons pas que tout est parfait dans notre structure. Il faut se rappeler que les entreprises évoluent constamment. Nous connaissons notre destination, mais nous rencontrerons des défis. Certains seront faciles à surmonter, d’autres nous suivront longtemps et d’autres encore apparaîtront en cours de route. Il est peut-être difficile d’imaginer comment une organisation peut fonctionner sans structure formelle, mais on se doit d’essayer.
Quelques idées reçues sur notre structure
Pas de gestionnaires, pas de leaders.
Il est important de comprendre que les gestionnaires ne sont pas toujours des leaders. Chez Osedea, nous ne croyons pas au leadership désigné. Le leadership se bâtit plutôt par un travail de qualité supérieure, par une curiosité à l’égard de ce que pourrait faire naître notre vision d’entreprise ainsi que par une influence naturelle sur les autres. Chaque projet a son « chef » ou son équipe initiatrice – qui s’occupe de rassembler les gens autour de la réalisation du projet et qui est la ressource par excellence. Mais nous ne croyons pas en une structure où une seule personne gère les développeurs, les concepteurs, les vendeurs… etc.
Sans gestionnaire, c’est le chaos : impossible de prendre des décisions.
Nous avons des processus efficaces pour tout, des attentes d’équipe et du leadership naturel. On pourrait penser que sans un chef pour statuer, il est impossible d’avancer ou de décider de quelque chose sans que tout le monde s’en mêle. En fait, les personnes qui sont responsables d’un projet, qui le comprennent dans son entièreté et qui connaissent bien le contexte doivent participer à la discussion. Mais au bout du compte, la décision repose sur les informations et les données en main et tient compte de notre vision, de nos valeurs, des parties concernées et des besoins d’entreprise.
Sans gestionnaire, je ne progresse pas dans ma carrière et je ne reçois ni retours, ni mentorat, ni accompagnement.
Nous croyons aux réussites professionnelles. Pour nous, au-delà des postes de direction, tous les chemins mènent au succès. Même si nous n’avons pas de gestionnaires, nous avons des processus et des indicateurs en place qui font en sorte que nos employés atteignent leur plein potentiel, reçoivent des commentaires et sont évalués et encadrés.
Puisqu'il n'y a pas de promotion, rien ne me motive à me dépasser ou à contribuer.
Chez Osedea, le bon travail est récompensé financièrement comme sur le plan des occasions professionnelles (ex. : nous envoyons nos développeurs donner des conférences à l’étranger, même s’ils n’ont pas d’ancienneté; notre développeur Full Stack Robin Kurtz a eu la chance de travailler en tête à tête avec Spot le robot). Nous sommes flexibles, nous pensons différemment, nous encourageons nos gens à s’éloigner des sentiers battus – et des parcours de carrière traditionnels –, et nous dirigeons les membres de l’équipe là où ils sont les plus efficaces et s’épanouissent le plus.
Votre structure est bonne tant que vous avez moins de 100 employés, mais vous n’arriverez pas à la maintenir si vous grossissez.
La croissance est la clé pour toute entreprise, mais si c’est au prix de notre approche d’humanocratie, non merci! Une structure comme la nôtre peut-elle survivre à long terme? OUI! Est-ce qu’il faudra faire des ajustements et des améliorations? OUI. C’est un travail constant. Nous nous accrochons à notre vision, ce qui ne veut pas dire que notre quotidien restera toujours le même.
Aujourd’hui, nous avons des bureaux à Montréal (au Canada) et à Nantes (en France). Bientôt, nous serons au Royaume-Uni. Nos bureaux à l’étranger sont indépendants, mais nous sommes unis par les mêmes missions, valeurs et stratégies. C’est ainsi que nous aurons une croissance à échelle humaine.
Portraits Osedea : IA, aventures et culture avec Isabelle Bouchard
Dans le cadre de notre série Portraits d'Osedea, rencontrez aujourd'hui Isabelle Bouchard, développeuse senior et spécialiste en machine learning. Animée par une insatiable curiosité, Isabelle explore avec passion le monde de l'IA et ses applications pour le bien-être de tous. Au-delà de son expertise aiguisée, découvrez une femme pétillante et inspirante qui nous fera partager ses passions et les multiples facettes de sa personnalité.
D'où vient ton intérêt pour la science et l’intelligence artificielle ?
C’est un peu par hasard (ou par chance !) que je me suis orientée vers une carrière en intelligence artificielle. Au départ, j’ai étudié en génie biomédical. À la fin de mes études, bien que j'aie eu un intérêt, j'avais très peu d’expérience en développement logiciel et encore moins en intelligence artificielle. En fait, je n'avais jamais entendu parler du concept de machine learning (ML) avant d'en explorer les techniques dans mon premier emploi.
J’ai tout de suite aimé le fait que cela demande à la fois des compétences en mathématiques et en développement logiciel, ainsi qu'une bonne capacité à décomposer un problème. J'ai parcouru un petit bout de chemin en autodidacte, soutenue par des collègues qui m'ont beaucoup aidée à progresser. J'ai ensuite décidé de faire une maîtrise pour formaliser mes apprentissages et développer une expérience de recherche.
Qu’est-ce qui te passionne le plus en IA ?
J’apprécie particulièrement le dynamisme de ce domaine, qui évolue très rapidement. Je suis constamment mise au défi et je dois apprendre de manière continue pour pouvoir rester à jour avec les technologies.
De plus, les applications de l’IA sont infinies, ce qui me permet d’explorer de nouveaux domaines d'application. Ces dernières années, j'ai travaillé sur des projets en santé, en agriculture, en urbanisme, et bien d’autres domaines. C’est extrêmement stimulant.
Dans des secteurs de pointe comme l’intelligence artificielle, les femmes ne représentent que 22 % des professionnels. De plus, les femmes ne représentent que 28 % des diplômés en ingénierie et 40 % des diplômés en informatique. Selon toi, qu’est-ce qui explique le faible nombre de femmes en technologie, en ingénierie et en intelligence artificielle ?
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les femmes choisissent des domaines autres que ceux des technologies, mais il est clair pour moi que l’absence de modèles féminins en est une qui pèse lourd dans la balance. Cela explique également pourquoi plusieurs femmes choisissent de quitter le domaine, où elles ne se sentent pas toujours à leur place. On développe naturellement des affinités avec les personnes qui nous ressemblent, donc il est parfois plus difficile de trouver des alliés ou des mentors lorsqu’on est une femme dans un milieu occupé en majorité par des hommes. On a aussi une idée préconçue assez bien définie du développeur type, et cela peut faire peur quand on ne s’y identifie pas. Personnellement, cela m’a longtemps affectée, mais j’ai appris avec le temps à reconnaître que, clairement, je ne correspondrai jamais à ce profil, mais que c’est plus souvent vu comme une force qu’une faiblesse.
Comment envisages-tu l'impact de l'IA et de l'apprentissage automatique sur les industries dans les années à venir, en particulier dans des domaines tels que la santé, la finance et la technologie ?
J’espère voir l’IA assister les humains, plutôt que les remplacer, surtout en santé. Nos systèmes manquent de plus en plus d’humanité, et j’espère que nos dirigeants seront en mesure de comprendre comment utiliser les technologies pour nous rendre plus efficaces, mais sans perdre de vue l’importance des rapports humains. On comprendra que je ne suis pas nécessairement du genre optimiste ! L’IA et les technologies en général offrent des possibilités infinies, encore faut-il savoir les utiliser à bon escient.
Comment l’équipe IA chez Osedea intègre-t-elle les principes éthiques dans la conception et le déploiement de solutions basées sur l'IA ?
L’éthique des projets d’IA repose encore en grande partie sur les personnes qui les développent. Je répondrais donc spontanément que tout commence par l’embauche de personnes qui ont ces enjeux à cœur. Ensuite, dans notre processus d’analyse des besoins d’un projet, nous avons plusieurs points de contrôle pour nous assurer de soulever et de mitiger les principaux risques éthiques. Par exemple, nous analysons les jeux de données utilisés pour l'entraînement de nos modèles d’IA pour nous assurer de ne pas favoriser un segment d’utilisateurs au détriment d’un groupe sous-représenté dans les données.
Quelle serait ta retraite idéale ?
En santé ! J’adore le plein air. J’aimerais avoir une retraite remplie d’aventures qui me permettraient de continuer à me dépasser physiquement et mentalement, et à m'émerveiller devant la nature. Le tout accompagné de mon partenaire d’aventure préféré, de notre famille et de nos amis… et, bien sûr, entrecoupé de bons moments de détente !
As-tu un film ou un livre coup de cœur à recommander, et pourquoi ?
Puisqu’on vient de terminer la saison des Oscars, je ne peux pas passer à côté du merveilleux film "Poor Things", avec l’incroyable performance de l’actrice Emma Stone. Je le recommande fortement, comme tous les films de Yorgos Lanthimos, pour le scénario recherché et les personnages complètement déstabilisants.
Je recommande également la lecture du classique de la littérature américaine "Les Raisins de la Colère", de John Steinbeck. C'est un roman qui a été publié en 1939, mais qui raconte de manière très juste et toujours actuelle l’expérience humaine de ceux qui perdent à la loterie de la vie et qui se retrouvent du côté de la misère. Ce roman m’a profondément marquée.
Quelle est ta meilleure et ta pire habitude ?
Ma meilleure habitude, c’est d’être active. C’est un effort constant, mais ça m’est tellement bénéfique que j'en fais une priorité au quotidien. Ma pire habitude...procrastiner, clairement !
Quel est ton plus beau voyage et pourquoi ?
Un voyage en Turquie, en 2015, alors que je venais de terminer mon baccalauréat. Pour la richesse de la culture, les paysages grandioses et les villes absolument vibrantes, mais surtout pour l’incroyable sentiment de liberté que j’ai eu la chance de vivre en voyageant au début de la vingtaine. Sans un sou ni contrainte de temps, on se laissait réellement porter par les rencontres et les opportunités qui s’offraient à nous. Je sais que jamais je ne pourrai reproduire de pareilles circonstances, c’était magique !
Si tu pouvais posséder une compétence instantanément, laquelle choisirais-tu et comment l'utiliserais-tu dans ta vie quotidienne ?
J'aimerais posséder une aisance à m’exprimer à l’oral, sur le vif, de façon claire et concise. J’admire vraiment les gens qui le font naturellement ! Et c’est simple, j’appliquerais cette compétence dans toutes les sphères de ma vie, tant au niveau personnel que professionnel. La communication est tellement importante dans toutes les relations qu’on entretient. Ce qui serait magique, ce serait d'être capable de le faire en plusieurs langues !
Comment élever l'engagement dans le contexte de travail hybride?
Au mois d'août, Zoom (célèbre pour nous avoir aidés à rester connectés pendant la pandémie) a ironiquement rappelé ses employés au bureau. Vous avez probablement remarqué cette tendance des entreprises à ramener leurs équipes en présentiel. Dans mon réseau, on impose un retour en présentiel 2 à 3 fois par semaine.
Je suis d’accord avec le besoin de créer un environnement de travail engageant où la collaboration règne. Par contre, j’ai de la difficulté avec la décision d'imposer un nombre fixe de jours par semaine. Je crains que les travailleurs qui prospèrent dans des environnements de travail à distance deviennent moins engagés, voire partent tout simplement. On peut se poser la question : le problème d'un engagement plus faible sera-t-il résolu magiquement en ayant les gens de retour au même endroit physique? J'en doute. Après tout, le désengagement et le manque de cohésion dans les équipes existaient avant la pandémie. Je nous encourage à prendre une pause collective pour réfléchir aux solutions qui font du sens.
En parlant à l’équipe chez Osedea, il y a un consensus : l’équipe souhaite que leurs collègues soient plus présents en personne... D’un autre côté, tout le monde apprécie unanimement l'extrême flexibilité que nous offrons.
Dans cet article, je partage mes réflexions et nos apprentissages sur l'évolution des dynamiques de travail, dans l'espoir que cela puisse vous aider dans vos propres réflexions.
Créez des moments mémorables ensemble
Gregg Popoich, l'entraîneur légendaire des San Antonio Spurs, emmène son équipe après chaque match à une excellente expérience culinaire. Les joueurs de la NBA (dont beaucoup sont millionnaires) peuvent se payer toute sorte d’expérience. Mais, comme l'a souligné l'ancien garde des Spurs, Danny Green, dans un article de ESPN en 2020 sur la mentalité de Popovich, « les repas d’équipe nous aident à mieux comprendre chaque personne individuellement, ce qui nous rapproche les uns des autres... et, sur le terrain, à mieux nous comprendre mutuellement. »
En effet, rien ne favorise la cohésion d'équipe comme vivre des expériences mémorables et uniques ensemble. C'était quelque chose que nous faisions très bien au début d'Osedea, lorsque notre équipe était plus petite. Chaque année, nous organisions un voyage tout inclus de cinq jours avec notre équipe. Au menu : formations et cohésion d’équipe. Vous pouvez en savoir plus sur notre voyage à Lisbonne en 2018 ici.
À mesure que nous avons grandi, la logistique de l'organisation de voyages d'équipe réguliers est devenue plus complexe. Il y aussi eu la pandémie. Cette année, nous avons canalisé l'état d'esprit de nos voyages d'équipe et l'avons appliqué au lancement d'OsedeaFest : deux journées pleines d'ateliers inspirants, de délicieux repas et de la découverte de notre ville. Le résultat? Une augmentation de l'engagement et de la connexion de l'équipe, selon nos résultats dans Officevibe et les commentaires de notre équipe.
Organisez vos journées en personne autour de rituels
Il y a certaines activités qui ont plus de sens en personne, tandis que d'autres non. Par exemple, l'été dernier, nous avons repris les entretiens en personne. Cela nous donne l'occasion de créer des liens et de rendre l'expérience du candidat plus mémorable. De même, les démos client sont une excellente occasion de développer des liens et d'offrir une expérience collaborative positive. Chaque fois que nous organisons certains types de rituels, nous nous demandons : est-ce mieux en personne, à distance, ou les deux fonctionnent-ils bien? Nous organisons désormais nos journées en personne autour de cela, plutôt que d'attribuer un nombre arbitraire de jours où les gens doivent être physiquement présents.
Offrez de la flexibilité. Obtenez de la flexibilité en retour.
Notre équipe apprécie la flexibilité que nous offrons. Certains membres de l'équipe, comme moi (quel plaisir de rester quatre minutes à pied du bureau!), viennent au bureau la plupart des jours. D'autres sont réguliers, mais sans jours fixes. D'autres encore sont rarement présents en personne. Cependant, lorsque nous avons une journée d'entretiens, nous n'avons jamais à supplier notre équipe de se présenter ou à négocier leur présence. Nous savons qu'ils respectent le processus, même s'ils sont du type à préférer le travail à distance.
Communiquez différemment pour engager efficacement vos équipes
Un commentaire que j'entends souvent de la part d'autres dirigeants d'entreprise est qu'ils craignent que, s'ils passent entièrement en télétravail, leur équipe sera désengagée de leur entreprise. Si vous pensez qu'être présent en personne pour la communication vous empêchera d'avoir une main-d'œuvre désengagée, je vous invite à réfléchir à nouveau. Nous devons nous remettre en question en tant que leaders, penser différemment et trouver des moyens innovants de communiquer et d'engager l'équipe.
Voici quelques-unes des choses que nous avons faites pour améliorer la communication et l'engagement :
- Impliquez votre équipe en explorant de nouvelles façons de communiquer. Nous avions une infolettre interne qui a duré trois ans avant de commencer à perdre de son impact. Nous avons changé de cap vers un média très engageant : un balado interne. Une fois par semaine, nous diffusons un épisode mettant en vedette différents membres de l'équipe. C'est un excellent moyen de créer une connexion personnelle avec les l’équipe, qui peut l’écouter à sa guise.
- Revoyez les rituels de communication existants. Nous avions organisé notre mise à jour trimestrielle de la même manière (en style de conférence vidéo traditionnelle avec une présentation visuelle) depuis notre création. Pour rendre la présentation de ce contenu important plus dynamique, nous avons changé les choses cet automne avec un format de talk-show virtuel.
Mot de la fin
Selon Indeed, le travail hybride est là pour rester, avec plus de 42 % des emplois affichés dans divers secteurs, y compris des offres de travail hybride. Cependant, le travail hybride peut être bien plus inspirant et gratifiant pour votre équipe qu'une règle monotone imposant un nombre fixe de jours par semaine au bureau. La flexibilité et une approche adaptée à votre équipe peuvent être des différenciateurs plus forts pour attirer des talents et offrir des expériences professionnelles enrichissantes. Alors, avant de sauter dans le train du retour au bureau, je vous encourage à vous poser la question : « pouvons-nous faire mieux? ».
Portraits Osedea: à travers voyages, réflexions et ambitions avec Charles Ste-Marie
Plongez dans le monde de Charles Ste-Marie, un individu passionné dont les expériences s'étendent des voyages captivants à travers les continents à la navigation dans le paysage en constante évolution de l'industrie technologique. En tant que membre dévoué de l'équipe d'Osedea, Charles partage ses idées, réflexions et ambitions, offrant un aperçu de son parcours de croissance personnelle et de l'intersection dynamique entre la technologie et la connexion humaine.
Quel voyage t'a le plus marqué?
Trouver le voyage qui m'a le plus marqué est une tâche ardue. Je crois que chaque voyage a sa valeur et apporte quelque chose de différent du précédent (ou du suivant). Je me donne comme objectif personnel de toujours être curieux et ouvert à découvrir de nouveaux pays et de continuer à voyager.
Je reviens tout juste d’un mois au Vietnam. C’était ma première expérience en Asie et j’ai adoré découvrir ce beau pays. Les paysages à couper le souffle, l'histoire riche et la gastronomie locale m'ont captivé. Je recommande à chacun de visiter et d'apprécier la splendeur de la Baie d'Halong ainsi que le chaos harmonieux d'Hanoï.
En 2018, j'ai passé quatre mois en Nouvelle-Zélande, mon tout premier voyage en mode "sac à dos", et j'ai adoré chaque instant de cette expérience. Ayant grandi en écoutant la trilogie du Seigneur des Anneaux, explorer les décors naturels des films et contempler la grandeur de ce pays magnifique restent parmi mes souvenirs de voyage les plus précieux. Il est rare de trouver un endroit où l'on peut gravir une montagne enneigée le matin pour se retrouver les pieds dans le sable à la plage en fin de journée.
Quel aspect de ton travail chez Osedea te passionne le plus et pourquoi ?
Le côté humain de mon travail est ce qui me motive le plus. C’est à travers des discussions autour de nouveaux projets avec des entrepreneurs, dans l’exploration de nouvelles avenues pour une solution technologique désuète avec de belles entreprises québécoises et internationales, ainsi que dans l’échange quotidien avec mes collègues que je connecte avec l’une des valeurs clés d’Osedea : “l’important, c’est d’évoluer ensemble”.
Mon rôle consiste donc à explorer des projets innovants, avec pour objectif ultime de fournir à nos clients une solution technologique de qualité supérieure.
Si tu pouvais changer une chose dans l'industrie technologique, quelle serait-elle et pourquoi ?
Chez Osedea, nous avons la chance de “jaser” et d’explorer une panoplie d'innovations et de nouveautés technologiques, et ce de manière quotidienne. Cependant, je trouve qu’il y a beaucoup de barrières à l'entrée pour quelqu’un n’ayant pas de connaissance technologique poussée, malgré un grand désir d’apprendre. Il est difficile de se retrouver à travers toutes les sphères de la technologie (et encore plus aujourd’hui avec l’essor de l’intelligence artificielle).
Mon conseil pour quelqu’un qui, comme moi, n’a pas nécessairement le background technique, mais a le désir d’apprendre, serait de rester curieux, de poser des questions et d'attaquer quelques formations (J’ai suivi le AWS Cloud Practitioner en 2023 et ce fut une excellente façon d'avoir une meilleure compréhension de l’univers cloud dans son ensemble). Pour les gens plus techniques, tendre la main à ceux ayant le désir d’apprendre et partager votre connaissance est la meilleure façon d’avancer ensemble.
Quelle est la meilleure leçon que tu aies apprise de l'un de tes échecs professionnels ?
Au cours de ma carrière, il y a des moments où j’ai eu l’impression que toutes les bonnes portes se fermaient devant moi, que les opportunités que j’avais tant espérées ou travaillées si fort étaient désormais inaccessibles. Quelques années plus tard, avec un pas de recul, j’ai réalisé que ce n’est pas parce qu’une porte se fermait qu’il fallait arrêter de travailler, au contraire c’est à ce moment que la bonne porte va s’ouvrir.
C’est par ses « échecs professionnels » que j’ai eu la piqûre pour l’univers de la vente et que j’ai commencé à travailler dans de jeunes entreprises/startups (MySmartJourney et MonClubSportif), où j’ai énormément appris et perfectionné mes compétences. Ces deux emplois et les apprentissages qui en découlent m’ont permis de faire le saut chez Osedea il y a un peu moins de deux ans.
Quel est ton meilleur souvenir de travail chez Osedea jusqu'à présent ?
L’OsedeaFest organisé à l’automne 2023 est sans aucun doute l’un de mes meilleurs souvenirs chez Osedea. Ce festival de deux jours organisé par notre équipe activité a été un franc succès pour rassembler tout le monde, nous rapprocher et créer de beaux souvenirs en équipe. Lors de la dernière journée, une Amazing Race a été organisée dans le quartier Saint-Henri, où le bureau d’Osedea est situé. Pendant près de 4 heures, nous étions divisés en équipes de 4 à 5 personnes et avions à accomplir une panoplie de défis. J'ai déjà hâte à l’édition 2024 !
Dans une optique plus “travail”, mon séjour d’un mois en France pour Osedea fut une opportunité en or. Combiner l’international à mon travail a toujours été un objectif personnel et professionnel.
Quelle est la dernière compétence que tu as développée et comment cela a-t-il amélioré ton travail ?
Au cours des derniers mois, j’ai décidé de me former davantage sur nos différentes expertises chez Osedea. J’ai eu l’opportunité de travailler plus sur le robot Spot de Boston Dynamics, je me suis donc donné comme mission d’avoir une meilleure compréhension des différents cas d’usage de Spot et de mieux comprendre ses payloads (équipements pouvant être mis sur le robot, comme une caméra thermique, un lidar, etc.).
Concrètement, la dernière formation que j'ai suivie chez Osedea est "Introduction to Generative AI" offerte par Google Cloud. Avec l’essor de l’IA et du Generative AI, je voulais avoir une meilleure compréhension du Generative AI dans son ensemble et des différents services offerts par Google Cloud. De manière plus informelle, j’aime bien prendre le temps de discuter avec mes collègues plus techniques pour avoir une meilleure compréhension de nos projets.
Quel est ton endroit préféré pour trouver l'inspiration ?
J’ai toujours adoré travailler dans des cafés ! Étant 100% en télétravail de Québec, sortir de chez moi et m’installer dans l’un de mes cafés préférés me permet vraiment d’être productif et d’avancer ma to do list.
Ayant plusieurs rencontres virtuelles chaque jour, me bloquer un moment focus dans un café me permet de travailler sans interruption. C’est une façon d’optimiser ma productivité que j’ai toujours valorisée, que ce soit durant mes études et maintenant dans mon quotidien chez Osedea. Étant un grand fan de café, ça me permet de joindre l’utile à l’agréable.
Quelle est ta plus grande ambition professionnelle pour l'avenir ?
’aimerais potentiellement enseigner ou redonner d’une quelconque façon. Ayant longtemps été entraîneur de hockey et plus récemment l’un des coordonnateurs du programme de Missions Commerciales de l’Université Laval, j’ai réalisé que j’avais beaucoup de plaisir et d’intérêt à partager mes connaissances et à voir l’amélioration chez les jeunes hockeyeurs ou les étudiants. Dans un monde idéal, je trouverais une façon de mêler mes intérêts pour l’enseignement, l’international et les technologies dans un rôle. Je ne suis pas pressé d’atteindre cet objectif, pour l’instant j’ai le désir d’être sur le terrain et d’apprendre tous les jours, que ce soit par des formations, par des expériences professionnelles ou par mes collègues autour de moi.
Quelle est la chose la plus excitante à propos de l'avenir de l'industrie technologique selon toi ?
L’industrie technologique est en perpétuelle évolution et l’avenir est difficile à prédire. À mes yeux, c’est ce qui est le plus excitant dans cet écosystème technologique, que les idées innovantes grandissent partout autour de nous et qu'elles sont de plus en plus accessibles (Intelligence artificielle, IoT, Réalité augmentée et virtuelle, robotique, etc.). Chez Osedea, nous nous donnons comme mission d’être à l'avant-garde des tendances et de tester ces innovations. Au Québec, j’ai hâte de voir la croissance de notre écosystème technologique. Au cours des dernières années, je sens qu’il y a un désir d’innover, de se démarquer et de continuer de bâtir un écosystème technologique encourageant pour la jeune entreprise (Startup, PME), ainsi que la moyenne/grande entreprise qui désire optimiser ses processus technologiques. Si j’avais une prédiction à faire pour les prochaines années, j’ai l’impression que nous allons assister à l’explosion des innovations quantiques, à la croissance de l'écosystème autour de la filière batterie et à une continuation des projets/investissements en IA.
Si tu pouvais échanger de place avec un membre d'une équipe différente chez Osedea pendant une semaine, le ferais-tu et pourquoi ?
Ça ne m’a jamais traversé l’esprit de changer de rôle chez Osedea. Ce qui m’a immédiatement plu dans notre approche des ventes chez Osedea, c’est que la priorité va toujours être d’amener des projets excitants à notre équipe. Pour répondre à ces attentes, on se doit de travailler en étroite collaboration avec nos collègues de tous nos départements pour qualifier, filtrer et sélectionner les meilleurs projets. Je me sens chanceux de pouvoir échanger avec mes collègues en IA et en ingénierie logicielle pour un projet X, tandis que la conversation suivante va être axée sur la conception d’une nouvelle solution. Si on m’obligeait, je me convertirais en développeur sur notre robot Spot. Je trouve que c’est extrêmement concret comme cas d’usage et qu'il y a un côté « terrain » que j’apprécie beaucoup.